Heureuse qui comme Céline fera un beau voyage
Les gens, je pars aujourd'hui pour une traversée de deux semaines des Etats-Unis. Nous allons nous entasser à sept dans une immense voiture pour aller à San Francisco, de l'autre côté du pays donc.
Je sais que nous allons tous nous détester à la fin du voyage, ne dites rien.
Ainsi se concluera en beauté mon année merveilleuse aux Etats Unis. Je suis triste de partir, de quitter les personnes avec qui j'ai tant partagé.
Je pense beaucoup à ce texte depuis quelques jours. Je le trouve très beau donc je souhaite le partager avec vous. A bientôt les zamis!
Farerwell! if ever fondest prayer
For other's weal availed on high,
Mine will not all be lost in air,
But waft thy name beyond the sky.
'Twere vain to speak, to weep, to sigh:
Oh! more than tears of blood can tell,
When wrung from guilt's expiring eye,
Are in that word -- Farewell! -- Farewell!
These lips are mute, these eyes are dry;'
But in my breast and in my brain,
Awake the pangs that pass not by,
The thought that ne'er shall sleep again.
My soul nor deigns nor dares complain
Though grief and passion be there rebel;
I only know we loved in vain--
I only feel -- Farewell! -- Farewell!
(Adieu ! Si jamais plus tendre prière
Pour le bonheur d'autrui s'aida des dieux,
Ne s'évanouira la mienne en l'air,
Qui porte ton nom par-delà les cieux.
Vains seraient les mots, les pleurs, les soupirs;
Oh ! bien plus qu'il n'est dit, quand sourd des yeux
Coupables, pleur sanglant, et qu'ils expirent,
Réside dans ce mot : - Adieu ! - Adieu !
Ces lèvres sont closes, ces yeux sèchés;
Mais en mon esprit, mais dedans mon sein,
Veillent angoisses jamais épanchées,
La pensée qui n'aura d'instant serein.
Mon âme - qui ne daigne - ne se plaint,
Quoique se rebelle l'amour anxieux;
Je ne sais rien que : nous aimions en vain -
Je ne sens rien que - Adieu ! - Adieu ! )